Quand on évoque les « victimes de la crise », on pense d’abord aux millions de personnes privées d’emploi, après les fermetures ou les restructurations d’entreprises. Mais qu’en est-il pour ceux qui ont « la chance » de travailler ? Exige-t-on d’eux davantage d’efforts, de hâte, pour compenser des baisses d’effectifs ? Perdent-ils des marges de liberté pour s’organiser, des occasions d’apprendre, des possibilités de faire vivre un collectif de travail ? Et au bout du compte, leur santé en souffre-t-elle ?