La lettre Evrest en Normandie n°9 soulignait l’existence de variabilité de répartition entre hommes et femmes dans le secteur de la restauration. En effet, en restauration rapide ou collective, un salarié sur deux est une femme alors qu’elles ne représentent qu’un salarié sur trois en restauration traditionnelle. Cette disparité invite à étudier les conséquences de telles divergences dans l’occupation des différents postes et métiers sur la santé au travail. À partir des nombreux indicateurs étudiés dans le questionnaire Evrest, ce nouveau numéro s’attache à décrire les caractéristiques masculines et féminines en santé au travail des salariés normands, notamment les conditions de travail, les expositions et les troubles musculosquelettiques et neuropsychiques.